UBS a annoncé mardi une hausse inattendue de son bénéfice net au quatrième trimestre, sa division de gestion de fortune ayant attiré des milliards de dollars de nouveaux fonds en dépit d'une situation macroéconomique compliquée. UBS a dégagé un bénéfice net de 1,65 milliard de dollars au quatrième trimestre, contre 1,35 milliard de dollars un an auparavant. Son produit net bancaire s'est établi à à 8,03 milliards de dollars, contre 8,71 milliards de dollars à la période correspondante de 2021. Selon un consensus fourni par le groupe, les analystes anticipaient un recul du bénéfice net à 1,28 milliard de dollars et un produit net bancaire de 7,98 milliards de dollars. UBS a indiqué que la collecte nette dans son activité clé de gestion de fortune avait atteint 23,3 milliards de dollars au trimestre écoulé. Sa rivale suisse, Credit Suisse, a été confronté sur la même période à une importante décollecte. Les niveaux de prix des actifs et le moral des investisseurs ont été affectés l'an dernier par une inflation persistante, le resserrement monétaire rapide mis en oeuvre par les banques centrales, la guerre en Ukraine et les tensions géopolitiques, a précisé UBS. La banque a souligné qu'elle proposerait un dividende de 0,55 dollar par action au titre de l'exercice 2022.

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La Bourse suisse a entamé la semaine sur une note positive. Le SMI, qui avait ouvert sur son plus bas du jour, a évolué en dents de scie jusqu'en début d'après-midi, avant de s'installer dans le vert, s'approchant à moins de 3 points des 11'400 à son plus haut du jour. La saison des résultats marquait une pause à l'orée d'une semaine qui verra diverses banques centrales, dont la Réserve fédérale américaine, faire le point sur leur politique monétaire. Le SMI a terminé en hausse de 0,42% à 11'379,64 points, avec un plus haut à 11'397,53 et un plus bas à 11'287,93. Le SLI a gagné 0,16% à 1780,91 points et le SPI 0,34% à 14'601,54 points. Sur les 30 valeurs vedettes, 15 ont progressé, 14 reculé et Richemont a fini stable. Nestlé (+1,5%) a terminé sur la plus haute marche du podium, devant Swisscom (+1,4%) et Sonova et Swiss Re (chacun +0,8%). Médaille en chocolat avec Givaudan, Novartis (+0,7%) dévoile ses recettes au 4ème trimestre mercredi et les analystes parient sur un chiffre d'affaires proche de 13 milliards de dollars et un bénéfice net de base de près de 3 milliards. Le troisième poids lourd, Roche (-0,4%) a abandonné un peu de terrain.

Les indices actions européens ont cédé un peu de terrain lundi, tandis que les investisseurs se préparent à de nouveaux tours de vis monétaires cette semaine et guettent une salve de publications trimestrielles aux Etats-Unis et en Europe. L'indice Stoxx Europe 600 a reculé de 0,2%, à 454,4 points. A Paris, le CAC 40 et le SBF 120 ont perdu 0,2% et 0,3%, respectivement. Le DAX 40, à Francfort, a lâché 0,2% tandis que le FTSE 100 s'est apprécié de 0,3% à Londres. Renault (-4,1%) a conclu un accord avec son homologue japonais Nissan sur la refonte et le rééquilibrage de leur alliance, vieille de plus de 20 ans. L'accord prévoit notamment un rééquilibrage des participations croisées entre les deux groupes et un investissement de Nissan dans la branche de véhicules électriques de Renault. "Les investisseurs restent sur leur faim", selon un analyste basé à Paris, "car certains espéraient obtenir plus de détails quant au processus d'introduction en Bourse d'Ampere, avoir une idée de sa valeur ou encore connaître la part de cette entité qui reviendra à Nissan". Le groupe d'ingénierie et de conseil en technologies Alten (+1,8%) a publié un chiffre d'affaires en hausse de 17,7% en données organiques en 2022, alors qu'il visait une progression "très satisfaisante [et] supérieure à 15%". Le groupe a par ailleurs indiqué que le début de l'année 2023 s'inscrivait dans la continuité des tendances observées sur l'année écoulée avec une demande "très solide". Elior a chuté de 9%, à 3 euros, plombé par un abaissement de recommandation. Société Générale est passé à "vendre" au lieu de "conserver" sur le titre, tout en relevant son objectif de cours de 2,60 à 3,10 euros.

La Bourse de New York a perdu du terrain lundi pour l'avant-dernière séance d'un mois de janvier bien orienté, alors que les investisseurs se positionnent pour la réunion de la Réserve fédérale (Fed) et de nouvelles publications d'entreprises cette semaine. L'indice Dow Jones (DJIA) a cédé 0,8%, à 33.717,09 points, et l'indice élargi S&P 500 a reculé de 1,3%, à 4.017,77 points. Le Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques, a abandonné 2%, à 11.393,81 points. Les indices américains avaient clôturé en hausse vendredi et gagné du terrain sur l'ensemble de la semaine, alors que de nouveaux signes de ralentissement de l'inflation aux Etats-Unis ont conforté le scénario d'une modération des hausses de taux de la Fed. L'ADR d'Alibaba a perdu 6,1%. Selon des informations de presse, le géant chinois de l'e-commerce a l'intention de transférer son siège social de Chine continentale à Singapour. Le groupe a démenti ces spéculations. Le secteur des microprocesseurs a perdu du terrain, alors que le président américain Joe Biden aurait décidé d'interdire aux fabricants américains de puces d'approvisionner le chinois Huawei Technologies, a rapporté Bloomberg. Nvidia a chuté de 5,9%, Qualcomm s'est replié de 1,3% et Intel de 0,8%. Ford (-2,9%) a pesé sur le secteur automobile en annonçant lundi une baisse du prix de son crossover électrique Mustang E-Mach. Le groupe a également annoncé une accélération de ses cadences de production. L'analyste de Berenberg en charge du secteur automobile est passé lundi à l'achat sur le titre Tesla (-6,3%), jugeant que la valorisation du constructeur de voitures électriques est maintenant plus abordable après son recul de l'année écoulée. Il a en revanche abaissé sa recommandation sur General Motors (-4,4%) à "conserver".

En Chine, les indices PMI officiels publiés mardi se sont tous nettement redressés en janvier par rapport au mois précédent, signalant ainsi un rapide rebond de l'économie après la levée des restrictions sanitaires. Dans ce contexte, l'indice Shanghai Composite recule de 0,4% mardi en fin de séance et le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong abandonne 1,6%. A Tokyo, l'indice Nikkei a terminé en repli de 0,4%.

Les rendements des obligations du Trésor américain ont progressé lundi, tandis que les investisseurs attendent la décision de la Réserve fédérale, prévue mercredi.

UBS relève l'objectif de LVMH à 905 (832) EUR – Buy

Citi relève l'objectif de Ferrari à 236 (216) EUR – Neutral

Citi abaisse l'objectif d'Ericsson à 60 (65) SEK – Neutral

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