Le géant d'internet Alphabet, maison mère de Google, a annoncé un plan social d'une envergure inédite dans son histoire, prévoyant de supprimer 12.000 postes pour faire face au ralentissement de l'économie. Ces réductions de postes, qui concernent un peu moins de 6% des effectifs, interviendront dans plusieurs divisions et pays, a indiqué le groupe, même si certains segments, notamment ceux ne faisant pas partie du coeur de l'activité, seront plus lourdement touchés. D'autres géants technologiques, tels que Microsoft, Amazon et Meta, la maison-mère de Facebook, ont également annoncé des dizaines de milliers de licenciements ces dernières semaines en raison du ralentissement de leur activité après la forte croissance générée par la crise sanitaire. Ces réductions s'inscrivent dans le cadre d'une stratégie plus large d'Alphabet visant à protéger ses bénéfices et à refermer une ère de croissance à tout prix dans le secteur technologique. Les dirigeants de Google avaient signalé au cours des derniers mois que le groupe comptait prendre des mesures d'économies et se montrer plus disciplinés et efficace en matière de dépenses. Mais la société n'avait pas encore annoncé de réductions aussi massives que celles de ses pairs de la Silicon Valley.

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La Bourse suisse a terminé la séance de vendredi dans le vert, soutenue par la tendance positive sur les marchés mondiaux. Les investisseurs ont fait fi des risques de récession mondiale et des déclarations de responsables de banques centrales gardant le cap sur le resserrement des taux, préférant croire au rebond économique. Le Swiss Market Index (SMI) a fini sur un gain de 0,32% à 11'295,02 points, après un plus haut à 11'320,38 et un plus bas à 11'274,43 points. Le Swiss Leader Index (SLI) a pris 0,54% à 1751,54 points et le Swiss Performance Index (SPI) 0,37% à 14'501,36 points. La grande majorité des valeurs vedettes a bouclé la séance dans le vert, emmenées par Credit Suisse (+3,3%), Swiss Life (+2,6%) et Swatch (+2,2%). Le groupe électrotechnique ABB (+1,3%) a cédé la dernière des trois unités dont il voulait se séparer, conformément à sa stratégie de recentrage. Le groupe zurichois vend sa division Power Conversion au taïwanais Acbel Polytech pour 505 millions de dollars en numéraire. Holcim (+0,7%) s'est vu attribuer par le Fonds pour l'innovation de l'Union européenne un financement de 328 millions d'euros pour deux projets de décarbonation, en Allemagne et en Pologne. Les poids lourds Novartis (-0,04%), Roche (-0,1%) et Nestlé (-0,3%) ont tous fini dans le rouge.

Les Bourses européennes ont clôturé en hausse vendredi mais ont légèrement reculé sur l'ensemble de la semaine, refroidies par les commentaires des banquiers centraux en faveur de nouvelles hausses de taux et par des signes de ralentissement de l'économie américaine. L'indice Stoxx Europe 600 a gagné 0,4%, à 452,1 points, après s'être replié de 1,6% jeudi, sa plus forte baisse depuis le début de l'année. A Paris, le CAC 40 et le SBF 120 ont pris 0,6% chacun. Le DAX 40 à Francfort s'est adjugé 0,8% et le FTSE 100 à Londres s'est apprécié de 0,3%. Les équipementiers automobiles ne peuvent pas maintenir à la fois les volumes et les prix, selon Jefferies qui a dégradé sa recommandation sur Faurecia (-2,9%) "d'acheter" à "sous-performance" et abaissé son objectif de cours de 22 à 15 euros. La banque a également déclassé le fabricant allemand de pneus Continental (-1,1% à Francfort) et le fabricant de systèmes de transmission allemand Vitesco (-1,4%) "d'acheter" à "conserver" avec des objectifs de cours abaissés respectivement à 70 euros et 58 euros. RBC Capital Markets a de son côté abaissé sa recommandation sur le fabricant de pneumatiques Michelin (-2%) de "surperformance" à "performance en ligne avec le marché", estimant que la détérioration de l'environnement macroéconomique est une mauvaise nouvelle pour l'industrie du pneu. Le producteur d'électricité EDF (-0,2%) a annoncé vendredi avoir placé des obligations senior pour un montant nominal de 2 milliards d'euros d'une part, et 950 millions de livres sterling de l'autre.

La Bourse de New York a effacé une partie de ses pertes de la semaine vendredi, entraînée par le secteur technologique après la publication de plusieurs résultats d'entreprises appréciés par les investisseurs. L'indice Dow Jones (DJIA) a clôturé en hausse de 1%, à 33.375,49 points, et l'indice élargi S&P 500 s'est adjugé 1,9%, à 3.972,61 points. Le Nasdaq Composite a bondi de 2,7%, à 1&.140,43 points. Netflix (+8,5%) a fait part jeudi d'une croissance plus forte que prévu de son nombre d'abonnés au dernier trimestre de l'année, marqué par le lancement de son service de vidéo en ligne avec publicité. La société a par ailleurs annoncé que son fondateur Reed Hastings allait quitter ses fonctions de codirecteur général pour devenir président exécutif de son conseil d'administration. Le distributeur d'ameublement Bed Bath & Beyond (-12%) a annoncé jeudi qu'il avait reçu un avis du Nasdaq l'informant qu'il ne remplissait plus les critères pour rester coté sur la plateforme boursière, n'ayant toujours pas publié ses résultats du trimestre clos le 26 novembre. Le groupe a indiqué qu'il avait jusqu'au 13 mars pour se conformer aux exigences du Nasdaq.

En Asie, les marchés chinois sont fermés lundi pour les célébrations du Nouvel an lunaire. La Bourse de Hong Kong rouvrira ses portes jeudi, tandis que les Bourses de Chine continentale resteront fermées toute la semaine. Dans le sillage de Wall Street, l'indice Nikkei a clôturé en hausse de 1,3% à Tokyo.

Les rendements des obligations du Trésor américain ont augmenté vendredi, tandis que les investisseurs analysaient des signaux mitigés sur l'économie.

Citi augmente l'objectif de Richemont à 160 (151) CHF – Buy

HSBC augmente l'objectif de Just Eat Takeaway à 33 (25) EUR – Buy

Citi relève l'objectif d'Euronext à 103 (101) EUR – Buy

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