Credit Suisse a enregistré une perte de plusieurs milliards au deuxième trimestre en raison de provisions plus élevées pour des litiges dans la banque d'investissement. Au final, la grande banque suisse a fait état d'une perte de 1,59 milliard de francs. L'année précédente, elle avait encore réalisé un bénéfice de 253 millions de francs. Le produit net a baissé de 29 pour cent à 3,645 milliards de francs. Les actifs sous gestion se sont réduits à 1,454 billion de francs, contre 1,632 billion de francs. Le Credit Suisse se sépare de son CEO Thomas Gottstein. La banque a annoncé qu'Ulrich Körner, actuellement responsable de la gestion d'actifs, a été nommé chef du directoire avec effet au 1er août. Gottstein dirigeait la banque depuis le début de la pandémie. C'est sous son mandat qu'une série de faillites coûteux ont eu lieu, notamment les effondrements de Greensill Capital et d'Archegos début 2021. La banque a également annoncé une révision complète de sa stratégie. Credit Suisse doit devenir un groupe plus focalisé et plus agile, avec une base de coûts absolue nettement plus basse. Les activités mondiales de gestion de fortune, la banque universelle en Suisse et les activités de gestion d'actifs avec une spécialisation multiple doivent être renforcées. Pour le secteur des produits sécurisés, les options doivent être explorées. La base de coûts absolue du groupe doit être réduite à moyen terme à moins de 15,5 milliards de francs.

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Mardi, le SMI a perdu 0,2 pour cent à 11 102 points. Parmi les 20 valeurs du SMI, douze perdants et huit gagnants se sont affrontés. 48 millions d'actions ont été échangées (contre 29,32 auparavant). UBS a dévissé de 9,4% après avoir publié un bénéfice net et un produit net bancaire inférieurs aux attentes des analystes pour le deuxième trimestre. Le bénéfice net de 2,11 milliards de dollars était nettement inférieur aux attentes de 2,40 milliards de dollars. Mais cela peut encore s'expliquer par la volatilité du marché, comme cela s'est déjà produit pour les banques américaines, estime un trader : il qualifie de "plus insatisfaisant" le recul des recettes de la gestion de fortune. Mais d'autres chiffres clés sont bons, comme le ratio de fonds propres de base de 14,2 pour cent. Dans son sillage, Credit Suisse a perdu 3,4 pour cent, la banque présentera ses chiffres mercredi. Le recul du chiffre d'affaires de Logitech, de 9 pour cent sur une base monétaire comparable, a été plus prononcé que prévu, ce qui a également pesé sur le bénéfice, indique-t-on dans le trading. En conséquence, Logitech abaisse ses prévisions annuelles. Toutefois, le trimestre de l'année précédente était également un trimestre record, ce qui relativise le recul du chiffre d'affaires. Après avoir chuté à l'ouverture, l'action est passée dans le vert et a clôturé en hausse de 1,7 pour cent. Les chiffres d'affaires de Lindt & Sprüngli (+5,7%) ont été qualifiés de très bons. La marge EBIT de 9,3 pour cent était nettement supérieure aux 8 pour cent attendus et ajoutée par un rachat d'actions de 1 milliard de francs.

Les indices actions européens ont clôturé en légère baisse mardi, les opérateurs de marché ayant évité de prendre des risques à la veille de la décision de politique monétaire de la Réserve fédérale (Fed). Ils ont en outre pris connaissance d'une nouvelle réduction de ses prévisions de croissance par le Fonds monétaire international (FMI). L'indice Stoxx Europe 600 a terminé quasiment stable, à 426,1 points. A Paris, le CAC 40 et le SBF 120 ont cédé 0,4% chacun. A Francfort, le DAX 40 a abandonné 0,9%, tandis qu'à Londres le FTSE 100 était inchangé à la clôture. Eutelsat (-18,2%) a annoncé mardi avoir signé avec les principaux actionnaires de OneWeb un protocole d'accord en vue d'un rapprochement entre l'opérateur de satellites français et le fournisseur britannique d'accès à Internet à haut débit. Soitec a perdu 8,2%. Le fabricant de matériaux de semi-conducteurs a annoncé avoir subi un net ralentissement de sa croissance au premier trimestre de son exercice 2022-2023, qui s'achèvera fin mars 2023. Sur la période, son chiffre d'affaires est ressorti à 202,9 millions d'euros, en amélioration de 6% en données organiques sur un an, contre un taux de croissance de 53% affiché au trimestre précédent. Veolia a abandonné 3,4%, pénalisé par JPMorgan qui a repris son suivi de la valeur avec une recommandation „sous-pondérer". Edenred (+3,6%) a relevé son objectif d'excédent brut d'exploitation (Ebitda) pour 2022, tablant sur un chiffre compris entre 770 millions et 820 millions d'euros. Cette fourchette correspond à une croissance organique de l'Ebitda comprise entre 14% et 21% a indiqué le PDG du groupe, Bertrand Dumazy, lors d'une conférence téléphonique avec des journalistes. Edenred visait auparavant une progression organique de son Ebitda d'au moins 10% cette année.

La Bourse de New York a terminé en net repli mardi, lestée par l'action Walmart après l'avertissement sur résultats du géant de la distribution et par des indicateurs économiques décevants à la veille de la décision de politique monétaire de la Réserve fédérale (Fed). L'indice Dow Jones (DJIA) a clôturé en repli de 0,7%, à 31.760,85 points. L'indice élargi S&P 500 a cédé 1,2%, à 3.920,85 points. Le Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques, a reculé plus nettement, de 1,9%, à 11.562,57 points. L'action Walmart a chuté de 7,6% après que le groupe de distribution a abaissé lundi soir ses prévisions de résultats pour le deuxième trimestre et l'ensemble de l'exercice. Le constructeur automobile General Motors (-3,3%) a publié mardi un bénéfice inférieur aux prévisions au titre du deuxième trimestre. Le conglomérat industriel General Electric (+4,7%), qui prévoit de se scinder en trois sociétés indépendantes, a publié un bénéfice ajusté et un chiffre d'affaires trimestriels nettement supérieurs aux attentes, ainsi qu'un flux de trésorerie disponible positif sur lequel ne tablaient pas les analystes. Le groupe de messagerie UPS (-3,4%) a annoncé mardi un bénéfice et un chiffre d'affaires trimestriels supérieurs aux attentes et a augmenté d'environ 50% son programme de rachat d’actions. McDonald's (+2,5%) a annoncé mardi une baisse de son chiffre d'affaires au deuxième trimestre, pénalisé par une diminution des ventes des restaurants exploités par le groupe. Le conglomérat américain 3M (+5%) a fait part de résultats supérieurs aux attentes au deuxième trimestre mais a révisé en baisse ses prévisions pour cette année en raison de la conjoncture économique.

En Asie, les principaux indices boursiers affichent une performance contrastée mercredi. La bourse de Tokyo parvient au moins à se maintenir avec une hausse de 0,2 pour cent à 27.702 points. Shanghai et Séoul affichent de petites pertes, à Hong Kong par contre, les forts gains de la veille sont à nouveau perdus, le HSI cède 1,5 pour cent. À Hong Kong, la faiblesse des valeurs technologiques et immobilières affecte la performance (-1,7%). Country Garden s'effondre de plus de 13%, China Vanke recule de 2,3 % et Longfor de 4,4 %. À Séoul, LG Energy Solution abandonne 1,5 pour cent.

Sur le marché obligataire, le taux de l'emprunt du Trésor américain à 10 ans a reculé de 2 points de base, à 2,80%. Le taux du titre à 2 ans est remonté de 2 points de base, à 3,057%.

Deutsche Bank augmente l'objectif Julius Baer à 62 (61) CHF - Buy

Jefferies réduit l'objectif de Siemens à 155 (190) EUR - Buy

Metzler réduit l'objectif de Hypoport à 200 (242) EUR - Hold

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